S’agissant du logement présenté comme « chantier prioritaire » de la loi par la ministre, la rénovation énergétique sera obligatoire pour « tous les bâtiments privés résidentiels » (dont la consommation d’énergie primaire est supérieure à 330 kilowattheures par mètre carré et par an), comme prévu initialement. Le Sénat souhaitait que cette mesure concerne seulement « les logements locatifs du parc privé ». Le délais a, pour sa part, trouvé un consensus : échéance fixée à 2025. Le calendrier des députés avait proposé 2030, alors que les sénateurs, plus ambitieux, prévoyaient l'échéance de 2020. La poire est coupée en deux avec 2025 dans l’agenda de la rénovation énergétique du bâtiment.

Un décret en Conseil d'État précisera le calendrier progressif d'application de cette obligation, stipule le texte adopté.