La low-tech est une approche technologique qui privilégie la durabilité, la simplicité et la sobriété, en opposé au l’high-tech.

 

Voici 3 critères pour "valider" qu'un objet/process/produit est low-tech :

 

  • Utilité :
    • Les solutions low-tech sont utiles, répondant précisément aux besoins sans superflu.
    • Leur conception est équilibrée par rapport au besoin spécifique.
    • Elles sont proportionnées et centrées sur l’essentiel.
    • L’objectif est d’atteindre l’optimum technologique sans excès.
    • Elles sont appropriées pour leur contexte d’utilisation.
  • Accessibilité :
    • Les solutions low-tech sont facilement accessibles à tous.
    • Elles sont simples d’accès et appropriables.
    • Elles favorisent l’empowerment (autonomisation) des utilisateurs.
    • Leur conception est ouverte, évolutive et flexible.
  • Durabilité :
    • Les solutions low-tech sont durables et non-fragiles.
    • Elles peuvent être conservées et adaptées dans le futur.
    • Leur viabilité à long terme est essentielle.
    • Elles privilégient la sobriété, la décroissance et le respect du vivant.

Ces critères fournissent une base pour discuter des choix à retenir ou non dans le cadre d’une étude appliquée au bâtiment. Les solutions low-tech offrent une approche durable et réfléchie pour répondre aux besoins tout en préservant notre environnement et notre société. 🌿🏗️

 

Appliquer ces critères dans le domaine du bâtiment est essentiel pour concevoir des structures durables, respectueuses de l’environnement et adaptées aux besoins des occupants. Voici comment chaque critère peut être intégré :

  1. Utilité :

    • Concevoir des bâtiments qui répondent précisément aux besoins des utilisateurs, sans surdimensionnement.
    • Prioriser les fonctionnalités essentielles et minimiser les gadgets technologiques superflus.
  2. Accessibilité :

    • Rendre les bâtiments accessibles à tous, y compris les personnes à mobilité réduite.
    • Favoriser des solutions simples et intuitives pour les utilisateurs.
  3. Durabilité :

    • Utiliser des matériaux durables et respectueux de l’environnement.
    • Concevoir des bâtiments qui résistent au temps et aux intempéries.
    • Privilégier la réutilisation et la rénovation plutôt que la démolition.

 

Pour aller plus loin, nous vous invitons à consulter la bibliothèque du Low-tech Lab et notamment les ressources suivantes :

 

Qui n'a jamais rêvé de tester la vie de château ? 🏰

Peut-être oui, mais sans les ruines et les inconforts de ces grands espaces !

 

Au début de l'été dernier, j’ai accepté l’invitation de Caroline Envain 🧱 pour passer sur le podcast de Au Bercail 🏡 !

 

Pourquoi ?

 

🏡 Pour défendre cette vision de simplifier l’information autour de l’habitat éthique,

 

✊ Pour informer sur le sujet du chauffage et du confort des grandes bâtisses anciennes ayant déjà traversé plusieurs générations qui s'adapter doivent aux enjeux énergétiques de notre siècle,

🔥 Pour rejoindre cette communauté bienveillante qui veut bouger les choses.
 
Vous voulez entendre notre échange ?

 

Nous explorons les secrets de la transformation de ces trésors historiques en habitats éthiques et confortables.

🎙️ Au programme :

1️⃣ Comment préserver l'historique de ces bâtiments tout en améliorant le confort sans exploser le budget ?

2️⃣ Découvre les tendances de réhabilitation actuelles pour ces bâtiments majestueux. De l'habitat partagé à l'hôtel rustique, les possibilités sont infinies.

3️⃣ Tu veux en savoir plus sur les défis de la rénovation tout en préservant l'histoire du lieu ?

4️⃣ Quels systèmes de chauffage sont adaptés pour ces joyaux architecturaux ?

5️⃣ Enfin, découvre un exemple de réhabilitation d'un presbytère en habitat partagé intergénérationnel et passif.

 

Et bien plus encore ! 🔥

 

La vie de château, c'est par ici 🏰💫 : https://podcast.ausha.co/au-bercail/22-comment-reinventer-les-maisons-de-maitre-et-chateaux-pour-repondre-aux-defis-du-xxie-siecle-fabrice-chamoret

 

L'énergie fait partie de nos quotidiens : chauffer son café, aller au travail en voiture, utiliser son smartphone, etc.

 

Richard Feynman, prix Nobel de physique en 1965, disait « la Nature ne peut pas être dupée » c'est-à-dire que si nos discours, notamment à propos de l'énergie, ne tiennent pas compte de ce que nous savons, notamment par la physique, alors il n'y a aucune chance que les propositions publiques qui sont faites s’actualisent un jour.

Il faut apprendre à parler correctement de l'énergie en rendant justice à ce que nous savons et ce qu'on sait depuis la fin du 19ᵉ siècle.

 L'énergie est une grandeur abstraite, qui a la propriété de se conserver.

Un théorème très puissant découvert en 1918 par Emmy Noether, mathématicienne, montre que la conservation de l'énergie, c'est la conséquence du fait que les lois physiques sont les mêmes à tous les instants du temps.

Ainsi les lois physiques sont les mêmes à tous les instants du temps et cette invariance par translation du temps a pour conséquence la conservation de l'énergie.

 

Si l'énergie se conserve, ça veut dire :

  1. Premièrement :

Nous ne pouvons pas en produire, en tout cas pas à partir de rien.

La première condition pour avoir de l'énergie, c'est d'avoir de l'énergie. Et une fois qu’elle est là, la seule possibilité que nous avons, c'est la transférer d'un système à un autre ou bien changer sa forme d’énergie. Par exemple, si elle est électrique, elle peut devenir thermique ou autre (mécanique, etc.).

  1. Deuxièmement :

Grâce à la physique, nous apprenons que nous ne pouvons pas non plus consommer d'énergie qu’au départ. Par exemple, quand vous mettez 1 litre d'essence dans le réservoir de votre voiture, vous roulez et au bout d'un certain temps, le réservoir se vide. Vous n'avez pas consommé l'énergie, vous avez simplement transformé l'énergie qui était dans le litre d'essence en chaleur puis en énergie mécanique, dans la même quantité à la fin et au début.

Donc en termes de physique, ça signifie que vous avez produit de l'entropie, c'est-à-dire que vous avez dégradé la forme de l'énergie sans modifier sa quantité.

Nous ne pouvons pas consommer d'énergie.

  1. Troisièmement

Il n'y a pas d'énergie renouvelable au sens propre du terme, ce qui est renouvelable, c'est le flux d'énergie primaire que nous utilisons. Mais une fois que nous avons consommé une unité d'énergie renouvelable (un kilowattheure par exemple), elle a disparu, elle n’est pas renouvelée, Ce qui va être renouvelé, c'est la source qui va permettre d'en consommer une autre dose, ce qui n'est pas du tout le même message !

 

Maintenant la question posée de l'énergie, et que nous la couplons à la question du climat, cela devient un sujet d'une complexité vertigineuse.

Ainsi, en observant comme spectateur ou citoyen les débats publics, nous remarquons une certaine décorrélation entre militance et compétence, militance, étant pour ou contre.

 

Si nous pensons pro-nucléaire, nous sommes donc pour la construction de nouvelles centrales et si nous sommes anti-nucléaires, nous sommes contre. Mais la majorité des pro ou anti-nucléaires ne sait pourquoi c'est l'uranium qui est utilisé et pas de l'aluminium ou du krypton.

C'est comme si le fait d'avoir une opinion tranchée sur ces questions dédouanait de l'obligation de s'instruire ? Et dès lors qu'on se dédouane de l'obligation de s'instruire, les débats deviennent des histoires d'affect, oubliant les lois de la physique.

Nous opposons souvent les énergies renouvelables et les fossiles, mais les énergies dites renouvelables, l'éolien, le photovoltaïque, l'hydroélectrique, ne sont pas indépendantes des énergies fossiles.

Pour fabriquer un panneau photovoltaïque ou une éolienne, il faut utiliser des métaux, qu'il a fallu extraire, transporter, etc Tout ça demande de l'énergie, notamment issue des énergies fossiles.

 

Bref, toutes les formes d'énergie, dites renouvelables ou non, sont  intriquées entre elles.

 

Illustration : Julius Robert von Mayer qui formula le premier principe de la thermodynamique. Il fut l'un des pionniers dans ce domaine de la physique, et ses œuvres et études permettront plus tard de créer des machines telles que les éoliennes.

Étanchéité à l'air lors d'une rénovation : il ne sert à rien de payer une membrane et sa mise en œuvre si le travail n'est pas soigné.
D'où l'importance de réaliser un contrôle de perméabilité à l'air au bon moment car en fin de chantier, il sera trop tard pour corriger le tir !

Fortement isoler un bâtiment et le rendre étanche à l'air est la BASE de toute rénovation énergétique performante.

Cette semaine, c'était contrôle qualité sur une rénovation de maison #BBC en cours avec test de perméabilité (étanchéité) à l'air.

A votre avis, est-ce que le résultat fût satisfaisant ?

Au cours de ma formation de Désigner Énergétique avec INCUB, j'ai testé la méthode dans ma maison et ... 

Ma consommation de gaz a baissé de plus de 43 % entre l'hiver 2021/2022 et 2022/2023... sans faire de travaux !

Et pourtant, mon bureau est à la maison ! J'y suis quasi 7 jours sur 7.

Ce qui a essentiellement changé est notre comportement. 

Mais pour maintenir notre confort, j'ai un peu investi, pour moins de 100 €, dans quelques solutions techniques adaptées.

Et vous, elles vous disent quoi vos consommations d'énergie ? Elles augmentent, diminuent, stagnent ?

 

Parlons-en quand vous voulez pour vous préparer d'ici à l'hiver prochain !

La dernière réglementation environnementale RE 2020 ne propose pas de repères permettant de fiabiliser les résultats de performance énergétique, mais a comme intérêt d’étudier l’Analyse du Cycle de Vie (ACV) du futur bâtiment.

Ainsi, nous confirmons aux maîtres d’ouvrage ayant un projet de construction neuve de prendre en référence l’approche de la méthode passive, et son logiciel PHPP pour étudier et garantir :

  • La performance énergétique
  • Le confort des occupants hiver comme été (avec une température d’ambiance entre 21°C et 25°C,

Et bien sûr, pour être vertueux et conforme à la RE 2020, nous y inclurons l’utilisation de matériaux bruts ou biosourcés.
Les avantages seront multiples avec un coût quasi-similaire à celui d’un bâtiment juste réglementaire.

Mais avant tout, rappelons que construire ne peut désormais se justifier que si aucune possibilité n’est possible par la réhabilitation d’un bâtiment existant.

Pour rappel, 90% des bâtiments sont déjà construits et 80 % sont à rénover car ayant été construits avant la mise en place de normes environnementales.

Et la loi Climat et Résilience inclut un objectif de « Zéro artificialisation nette » des sols (ZAN) visant à ralentir le rythme de l'urbanisation à zéro à l’horizon 2050, au profit des espaces naturels.

 

Construire un bâtiment RE2020 = obligation de moyens 

VS

  Construire un bâtiment passif = obligation de résultat

 

 

Vous avez un projet, une problématique à resoudre ?

 

CONTACTEZ-NOUS !